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DX VHF

Encore aujourd’hui et ce malgré l’avènement d’Internet et de la téléphonie mobile, réaliser des contacts longues distances reste une activité courue chez les radioamateurs et cibistes en 11M.

La notion de DX change en fonction du type de bande pratiquée. Il est assez facile de passer les frontières, les mers et océans en HF, cela devient plus compliqué en ce qui concerne la bande des 11M. Faire 250Km sur cette bande, c’est déjà faire du DX. En période de très forte propagation on peut faire des contacts à plus de 1000Km avec une simple yagi et une dizaine de watts.

Force est de constater que les fréquences VHF sont plutôt désertées en ce moment. Si l’on en cherche les causes, voici les réponses auxquelles nous allons nous confronter.

  •  Une propagation plus spécifique et dépendant des saisons.
  •  Les autres licenciés préfèrent la pratique des bandes HF ou le DX est plus aisé et quasi garanti 24h/24h.
  •  La remarque la plus entendue en parlant du DX VHF avec d’autres OMs c’est : Il n’y a personne, donc je n’y vais pas. Forcément si tout le monde fonctionne comme cela, il sera difficile de repeupler la bande.

Partir à la chasse au DX, c’est un peu comme partir à la pêche (certaines mauvaises langues diront que c’est plutôt comme partir à la chasse au Dahu). Il y a des coins plus fréquentés, des heures plus appropriées, des météos plus favorables, du matériel plus ou moins performant auquel il faut ajouter le savoir-faire de l’OM.

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L’expédition DX

Les Bases d’un bon DX

L’antenne

La première chose est de laisser de côté notre bonne vielle antenne verticale qui nous sert sur les relais pour la remplacer par un antenne à polarisation horizontale. Plus il y aura d’éléments et plus il y a de probabilités d’aller loin sans forcément user de puissances d’émission démesurées.
On oublie souvent de travailler nos aériens alors que c’est par là que nous gagnons le plus.

Pour envisager des contacts longues distances, il me semble raisonnable de tabler sur une antenne fournissant au moins 10 dBI (cela me paraît être le minimum). Ce sont des aériens de 7 à 10 éléments en général. A vous de choisir le type : Quad, yagi, etc…

Pour gagner en rendement sans avoir d’aériens de tailles démesurées, la solution est généralement de réaliser un groupement d’antennes (Stack de 2, 4 ou plus…). En couplant 2 antennes identiques, on gagne 3 dB, ce qui revient à doubler les performances de l’antenne. C’est la solution que j’ai adopté avec mon stack de 2 quad cubicales quad 8 éléments.

Pour ce qui est de la puissance, bien entendue plus il y en a et plus cela va loin. Dans tous les cas, il vous faut respecter les puissances qui sont autorisées par votre classe d’opérateur. L’ampli peut être une solution pour ceux qui ne peuvent pas installer de systèmes d’aérien imposant pour diverse raisons.
Il peut être Une solution pour se faire entendre les jours de concours. Evidemment pour les « ON3 », la question ne se pose pas, leur seule possibilité pour le DX sera de concevoir un système d’aérien à haut rendement.

Plus votre station sera en altitude, plus l’antenne sera dégagée et élevée au-dessus du sol plus les contacts DX seront favorisés.

Groupements d’antennes

Les fréquences

La pratique du DX s’effectue de 27,415Mhz à 27,995Mhz, la fréquence d’appel étant le 27,555Mhz.
On lance son appel sur cette fréquence, dès que le contact est effectué on dégage sur la fréquence de notre choix pour ne pas encombrer le canal d’appel.

On annonce en premier lieu le type d’appel (appel DX) puis son indicatif (de BWF par exemple).
On peut rajouter son département, ce qui aide ceux qui vous écoutent à faire le point d’antenne.
On répète cela 2 ou 3 fois d’affilée, ensuite on attend les réponses.
L’information que vous devrez mettre en avant lors d’un appel, c’est votre indicatif. Il ne faut  pas hésiter à l’annoncer plusieurs fois et utiliser de préférence l’alphabet international pour vous signaler de façon compréhensible en cas de liaison difficile.

Le mode ne sera plus la FM ou l’AM  mais l’USB. Comme vous le savez, dès que l’on désire faire des contacts longues distances en phonie, on privilégie les bandes latérales uniques (LSB ou USB selon la bande sur laquelle on trafique). Pour être un peu plus précis, il s’agit de la classe d’émission que l’on va utiliser. 

Le carnet de trafic

Le carnet de log est conseillé. Chaque QSO que l’on réalise (que ce soit en local, via les relais ou en DX) doit être renseigné. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, ce document est passé sur informatique. Il y en a de toutes sortes : Winlog, Winref, LOG4OM,
Personnellement, Après avoir conçu mon premier carnet de trafic sur Excel, je suis passé également passé à des outils plus complets en ligne. J’utilise « ClusterDX«  pour l’ensemble de mes QSO. Il en existe également d’autres comme « Dxcb.crx« .
Le log est imposé pour les radioamateurs, est utile pour les cibistes 

La carte QSL

Il est toujours bon de se concocter une belle petite carte QSL personnalisée en prévision des QSO avec échange de carte QSL. Vous pouvez utiliser une bonne vieille méthode de la carte papier, la méthode de l’E-QSL ou encore les 2. Evitez le modèles déjà tout fait que l’on va retrouver un peu partout. Prenez le temps de concevoir votre carte en fonction de vos envies. Il est toujours plus agréable de recevoir une carte unique qui représente bien l’OM.

BWF peut également réaliser vos carte Qsl en les personnalisant et faire découvrir votre région.
N’hésitez pas à nous le demander, nous le ferons pour vous et les ferons livrées à votre adresse.

© Bravo Wisky Fox